Toi qui me sais dans le silence,
Gardienne de la vigilance
Et des souvenirs corrompus ;
Toi qui m'as gardé ta confiance
Malgré les années de défiance
Et le malheur interrompu ;
Je sais que ces années n'ont pu
Dilapider ton élégance,
Ta subtile absence non plus.
Toi qui me sais dans la tristesse,
Qui pardonnes mes maladresses
Et comment je t'ai fait défaut.
Je t'avais confié mes détresses,
Tu les prenais avec tendresse,
Légère à cueillir mon ego.
Les débris des os et des peaux,
Tu en es loin dans mes ivresses
Quand la nostalgie fait dépôt.
Toi qui as condamné la porte,
Je te prie bien que tu sois morte
Vers l'ailleurs qui t'a endormie.
Qu'un souffle jusqu'à toi emporte
Mon vœu ! Que tu sois la voix forte
Vers celle qui me tient soumis !
Fasses-tu revivre l'envie,
Songe de mon amie morte,
De l'amie qui renie ma vie !
jeudi 19 janvier 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire