A chaque pas de plus marqué sur un chemin
Tendu entre le près et le loin d'une courbe
Et l'empreinte laissée au sercet de la tourbe
Par la mesure étrange et l'empan de la main
S'énonce la rengaine au cruel lendemain
Tu m'as marqué
Tu m'as manqué
Tu as raté notre rencontre
Tu m'as manqué
Oh ! Comme tu me manques !
Comme je manque de toi !
A chaque éclair lancé par des yeux inconnus
Où des vies étonnées encor se dissimulent
Pour ne pas se livrer aux rêves ridicules
Par le regard croisé et l'évidence crue
Qui s'affiche aux néons dans des lumières nues
Tu m'as marqué...
… Comme je manque de toi !
A chaque nouveauté surprise en un jardin
La danse exaspérée des subtiles haleines
L'abeille en la corolle enivrée de pollen
Par les fleurs, par les femmes changeant leurs parfums
Et l'oreiller absent aux odeurs de chagrin
Tu m'as marqué...
… Comme je manque de toi !
A chaque mot chanté la gorge retenue
Et la voix resserrée sur la gamme mineure
La garde de la larme arrêtée sur le cœur
Par l'âpre mélodie d'un violon dans la rue
Qui s'alarme du vice et gifle la vertu
Tu m'as marqué...
… Comme je manque de toi !
A chaque brasse d'air aux épices masqués
A la fadeur nacrée pour mieux de repentance
Et l'amère saveur des pâles recouvrances
Par la langue apeurée et les lèvres marquées
Du goût d'une autre bouche à la mienne accolée
Tu m'as marqué...
… Comme je manque de toi !
jeudi 19 janvier 2012
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