J'entends le vent du silence
Qui bute de mur en mur
Et qui gagne en virulence
J'entends le poids du silence
Surgi d'un lointain murmure
Pour épuiser la balance
J'entends l'éclat d'un fruit mûr
Ecrasé sous ma chaussure
Les acouphèn's de l'absence
J'entends
De l'écho, cette insolence
Quand tu riai
En tout coin le vide vibre
De ces pulsations intenses
Qui menacent l'équilibre
Mais comment voir que l'air vibre
Dans le chaud, la transparence
La clarté d'un soleil libre
J'entends le passé qui pense
Au-delà de l'évidence
Dans la moindre de mes fibres
J'entends
Ta voix en déséquilibre
Quand tu riais
J'entends la voix des écorces
Des branches qui se fracassent
Des arbres brisés de force
J'entends le cri des écorces
Comme un feu aux langues grasses
Dévorant le maquis corse
L'effondrement des carcasses
L'écroulement des crevasses
Où je perds toutes mes forces
J'entends
Le bris de la moindre entorse
Quand tu riais
J'attends le point de rupture
Où je pourrai en silence
Oublier ta signature
J'attends l'ultime rupture
Qui taira l'impertinence
De mon espoir qui perdure
J'attends l'ultime sentence
Qui raiera ton existence
De tous mes rêv's de futur
J'attends
Et l'effac'ment des morsures
Quand tu riais.
jeudi 19 janvier 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire